5 trucs pour prévenir les dépendances… sans parler de consommation !
Saviez-vous que la prévention des dépendances, ça commence dès la petite enfance ? Cette série d’articles vous propose des pistes de réflexions pour offrir des bases solides aux enfants et aux adolescents qui vous entourent, afin qu’ils soient moins vulnérables face à la consommation. Partagez-nous vos expériences et vos outils personnels concernant les différents thèmes que nous aborderons !
On souhaite tous que nous enfants soient heureux, alors on serait prêts à tout pour leur rendre la vie plus facile ! Mais il y a un piège : quand on en fait trop pour eux, nos enfants risquent de croire qu’on ne croit pas en leurs capacités de faire les choses par eux-mêmes… Et cette croyance peut alors affecter directement leur estime de soi.
Bien sûr, il est essentiel de leur offrir notre aide et notre soutien. Mais comment savoir si on en fait trop ? Voici quelques exemples de situations où l’adulte soutient l’enfant sans le surprotéger :
- À 18 mois, Juliette veut monter et descendre les escaliers. Maman reste tout près d’elle pour l’empêcher de débouler les marches, mais elle l’encourage et lui montre à bien tenir à la rampe. Quand elle n’est pas disponible, elle met une barrière pour sa sécurité.
- Shushepesh, âgé de 3 ans essaie d’attacher son manteau, mais c’est difficile. Papa l’encourage et s’il ne réussit pas après un moment, il place le « zipper » et le laisse terminer de l’attacher.
- Katherine, 9 ans, revient en pleurant à la maison parce qu’une amie lui dit des choses blessantes et refuse de jouer avec elle. Mushum (son grand-père) l’écoute et lui propose de s’entraîner à s’affirmer quand elle est confrontée à des commentaires blessants. Il l’aide à trouver d’autres activités à faire durant les récréations.
- Dominik, 13 ans, ne veut plus faire d’exposés oraux en classe depuis qu’il a eu un blanc de mémoire devant toute la classe. Son enseignante lui offre de les faire devant un groupe d’amis qu’il a choisis. Une fois qu’il a repris confiance, elle l’encourage à le faire devant le groupe, même s’il a encore peur.
Dans ces exemples, les adultes soutiennent les enfants et les aident à surmonter des défis à leur niveau. Ils les protègent des situations dangereuses et n’interviennent que lorsque l’enfant est vraiment incapable de le faire seul. Cela permet à l’enfant de se rendre compte de ses compétences et de ses ressources.
Lorsque les adultes les surprotègent, les enfants apprennent que les adultes sont forts et plein de ressources pour résoudre les problèmes, mais il serait bien plus aidant pour eux de découvrir qu’ils ont en eux des forces et des ressources incroyables ! Nos aînés qui ont vécu en des temps bien plus difficiles en sont-ils pas plus confiants et courageux que les générations qui ont vécu dans la facilité ?
Observez bien les enfants lorsqu’ils réussissent à relever un défi : vous pourrez voir dans leurs yeux et leurs sourires, à quel point ils sont fiers d’eux ! Ce sont des signes qu’il a découvert une partie de ses forces intérieures et développé sa confiance en lui, des éléments particulièrement importants pour l’éloigner des différentes dépendances aux substances ou affectives !
Je vous laisse sur une citation d’un auteur inconnu qui me parle beaucoup :
« Un bon parent ne prépare pas le chemin pour ses enfants,
il prépare les enfants pour le chemin. »
Les enfants que vous éduquez rencontreront inévitablement des épreuves : mieux vaut qu’ils sachent qu’ils ont la capacité de les traverser !
N’empêche que les voir vivre des frustrations ou d’autres émotions difficiles, ça fait travailler notre petit côté « sauveur »… Dans notre prochain arcicle, nous parlerons donc de la gestion des émotions. Mais en attendant, partagez-nous vos trucs pour ne pas tomber dans la surprotection !
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